Dans une société où les activités seraient réfléchies, et gérées par les intéressés eux-mêmes, en assemblée générales territorialisées selon les lieux d'activité et d'habitation (lieu de production, quartier), avec mandatés révocables, et prises de décision collective par consensus et par défaut par le vote (si épuisement da la discussion sans issue, majorité possible au deux tiers) : qu'elle serait la place de l'auto-stop ? Dans la mesure où les transports en commun seraient développés pour répondre à la demande, et leur accès possible pour tous. On peut supposer qu'il y aurait quelques zones géographiques non desservies par des transports en commun, puisqu'il n'y aurait pas assez de monde sur place à la fois pour user de ce transport et le conduire, surtout de façon régulière. Dans cette situation, dans un contexte de démocratie directe, les a priori sur l'étranger et sa demande, seraient réduits par le développement de la notion de solidarité et d'entraide, provoquant spontanément en cohérence à cette nouvelle organisation sociale le co-voiturage de masse.
On peut supposer que l'auto-stop ne serait pas pour autant popularisé, fonctionnant par défaut dans les zones non fréquentées par des transports en commun, avec une durée d'attente moyenne décroissante. Il n'y aurait plus d'incitation économique à faire du stop, avec les moyens de circuler librement existants pour tout le monde, l'environnement routier serait transformé avec une réduction des moyens de transport individuels, la vie sociale serait une aventure démocratisée, avec un alignement des conditions socio-économique de vie, majoritairement vers le haut et pour la minorité dominante vers le bas.