L'auto-stop est une pratique routière peu légiférée. Elle échappe relativement au contrôle de l'Etat, car elle n'est pas administrée. Il n'y a pas de critères officielles pour faire du stop, en terme d'âge, de statut… Deux interdictions constituent son cadre juridique, selon le code de la route : l'interdiction de faire du stop sur le routes pour automobiles et les autoroutes.
La route pour automobiles est interdite aux piétons. Cette route comporte habituellement deux chaussées à sens unique séparées par un terre-plein ou des glissières de sécurité. Elle est signalée par un panneau carré (voiture blanche sur fond bleu).
L'accès de l'autoroute est interdit à tous les usagers qui risqueraient de gêner parce qu'ils ne peuvent se déplacer qu'à vitesse réduite, le piéton étant le premier cité.
Un automobiliste peut s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence en cas d'absolue nécessité, mais il lui est interdit de faire du stop pour demander de l'aide à un autre usager.
C'est une pratique relativement libre, qui n'échappe pas au contrôle potentiel d'identité par la police, ou la gendarmerie routière des péages. L'auto stoppeur qui peut partir dans toutes les directions sans traces (de factures…), hormis celles du témoignage des automobilistes, peut être sujet d'un examen zélé de sa mobilité : « d'où venez vous »? ; « où allez vous » ?.demande monsieur l'agent. L'auto stop est toléré sur les gares à péage, mais l'agent peut attribuer une zone limitée pour le stop « veuillez vous ranger sur le parking ». Toutefois on est pas à l'abri de tomber sur des ânes qui contrôlent votre identité, vous sermonne qu'il est interdit de faire du stop sur l'autoroute (« Ben ouais d'accord, mais sur une gare de péage, les voitures roulent lentement, où se trouve le trouble à la sécurité routière ?,! ! ! »).