On peut logiquement imaginer que l'auto-stop est apparu avec l'invention de la roue. Avant cette révolution technologique on faisait de l'animal-stop, on était pris par une personne à cheval, sur un âne, sur un dromadaire, sur un chameau, plus rarement sur les épaules d'autrui, ou dans le ...... d'un aristocrate. On peut supposer que l'évolution de l'auto-stop a suivie l'histoire de la révolution auto-routière. Avec des véhicules à moteur plus puissant l'auto-stop a gagné en vitesse de déplacement, ainsi qu'avec la multiplication des routes (on passe des chemins, aux routes à automobiles, puis aux autoroutes) qui permet une meilleure accessibilité aux destinations, voire un choix d'itinéraires. Seule la création de rocades et périphériques a complexifié l'accès à certaine destinations, il est difficile parfois de trouver un emplacement face à une multiplicité de directions que peuvent emprunter les automobiles qui circulent à grande vitesse.

Dans les périodes de luttes sociales l'auto-stop peut se développer, avec des automobilistes plus entreprenants. Dans une situation de changement social tel qu'a été la révolution espagnole de 1936, la collectivisation des moyens de transport à Barcelone a dû faciliter l'auto-stop, puisqu'on n'usait plus du véhicule comme d'une propriété privée (fin de l'usage privatif) ?. Lors d'un mouvement social telles les grèves de 1995, à Paris, de nombreuses personnes ont usé du stop pour se déplacer (par défaut de transports collectifs et d'essence), l'amorce d'une solidarité collective s'est produite, des automobilistes accueillaient dans leur véhicule leurs voisins et pour certains les auto-stoppeurs d'une grève.

Dans les moments de détresse l'auto-stop peut se développer, en cas de guerre ou de catastrophe naturelle, l'exode de populations peut laisser quelques places dans des véhicules surchargés.

Cette pratique s'est développée chez des jeunes de Californie qui rejoignaient la plage pour faire du surf, puis fût incluse plus spécifiquement dans le mode de vie des beatniks, et popularisée dans la jeunesse avec le développement de la culture hippie.