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La littératureIl existe une littérature abondante sur l'auto-stop, ou plutôt sur les auto-stoppeurs eux-mêmes. Ce sont principalement des récits, permettant une mise en valeur de soi, et non pas directement de l'auto-stop. Les écrits autobiographiques, qui développent un voyage en auto-stop, se construisent donc sur la narration et la description des personnes et paysages. C'est une sorte de carnet intime abouti, exposé en public. Une dérive probable de ce genre de production est d'exprimer son narcissisme, amplifié par la recherche de l'exploit singularisant, qui construit de façon unilatéral, se justifierait par le souci de faire partager sa passion ? N'est il pas plus pertinent de vivre son voyage que de lire un voyage, et formulé autrement : l'auto-stop doit il se réduire à une vision individualiste de cette pratique sociale ? Quand aux fictions sur l'auto-stop, il est récurrent de trouver des romans et séries B, qui rattachent l'auto-stop à des scènes de bagarre et d'agression sexuelle. La victime de ces scénarios étant principalement la jeune personne innocente qui fait du stop, et qui va malencontreusement rencontrer une personne super névrosée voire dégénérée. Des titres comme Hitchhike to hell… |