L'auto-stop est une pratique sujette à de nombreux discours basés sur la méconnaissance et le fantasme. La représentation commune est nourrie objectivement par une production culturelle qui exploite des situations fictives d'horreur, de violence et perversité sexuelle, que ce soit sous forme de film de roman ou d'histoire. Lorsqu'il s'agit de faits réels, la presse est au rendez-vous pour surajouter à la situation dramatique, une pseudo corrélation entre l'acte commis et cette pratique « aventureuse » qu'est l'auto-stop. Le discours commun : « Par les temps qui courent, moi j'aurais peur de faire du stop », « Avec toute l'insécurité qui traîne.. » est symptomatique de la diffusion du sentiment d'insécurité ( qui est souvent irrationnel, puisqu'elle reste à ce niveau là ), du repli sur soi vis à vis de l'autre, qui inquiète parce qu'étranger à soi, bref d'un individualisme négatif, renforcé par rareté de cette pratique qui la marginalise plus encore vis à vis de la norme des mobilités motorisées. La plupart des gens qui ont pratiqué l'auto-stop l'on fait une ou quelques fois par nécessité ou commodité, rares sont les routards de l'auto-stop.
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En réalité, dans mon expérience personnelle, j'ai connu trois situations à risques à cause de l'alcool et la vitesse (les deux n'étaient pas mélangés), et une situation dérangeante de drague lourde et insistante, en montant dans des centaines de voitures. Par contre les risques de harcèlement sont présents pour ce qui concerne la condition féminine.